Compte rendu de Rencontre

Faire parler les murs ! L’influence du lieu sur l’expérience de visite. Morceaux choisis de l’intervention de Marcus Weisen.

Weisen, Marcus

[Illustration: Dufour, Bernard, Architecture n°7, 1962, Musée d’Art Moderne de Paris, Collection en ligne, Paris Musées]

La table ronde des Rencontres muséo du 31 octobre 2017 avait pour thème : faire parler les murs ! L’influence du lieu sur l’expérience de visite. Ce qui caractérise le musée est sa spatialité : l’engagement corporel et sensible du visiteur y est inéluctable. Mais dans quelle mesure le lieu conditionne-t-il la façon dont un individu s’approprie sa visite du musée ? Quels éléments influencent réellement l’expérience de visite, la perception et l’appréciation ? Voici quelques extraits de l’intervention de Marcus Weisen, doctorant à l’Ecole normale supérieure, Archives Husserl, Consultant en accessibilité et design for all.

Ces citations sont des extraits de la Rencontre muséo “Faites parler les murs !” Avec les trois intervenants de cette conférence, nous avons réfléchi aux modalités d’expérience du visiteur à travers le lien sensible qu’il crée et entretient avec les œuvres (Marcus Weisen), le lieu et son ambiance (Damien Masson) et les éléments propres au dispositif muséal – scénographie, outils de médiation culturelle, etc.(Soumaya Gharsallah-Hizem). Ces questions ont été abordées à travers la présentation d’exemples et de projets concrets.

« Même avant la rencontre avec l’art, il faut que l’ensemble du bâtiment puisse suggérer à notre pensée pré-réfléchie et à notre pensée sensorielle « me voici accueilli ».”

« Le lieu doit mettre le visiteur dans une tranquillité corporelle, pour qu’il soit disponible. Alors seulement l’expérience peut commencer ».

« Dans l’expérience esthétique, les frontières entre le sujet et l’objet tendent à s’adoucir. J’aimerais pouvoir documenter cela, mais c’est une expérience qui reste souvent en dessous du seuil de la conscience ».

« Le lieu doit aussi assurer un accès aux besoins physiologiques du visiteur. Il faut revenir à la dimension humble et biologique de la visite ».

« Si nous voulons engager le corps et créer un accès aux œuvres, créons des bâtiments qui le permettent ».

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