Publié le 14 novembre 2024
[Illustration : Carl Johansson, A cold September day in Medelpad, 1904, NM 1616, Nationalmuseum, Stockholm, Rickard Karlsson (photographie)]
Besson, Julie / Letelier, Lucimara
Est-ce que votre musée est vivant ? Etes-vous vivant.e en tant que professionnel.le des musées ? Lucimera Letelier, consultante musées & soutenabilité, a abordé ces deux questions lors d’une conférence à MuseumNext London en 2018. Depuis 2017, elle travaille sur des projets mêlant pensée régénérative et musée. A travers cet entretien, elle explique ce que signifie le concept de musée régénératif, ses principes et aborde des exemples pour avoir des idées, mener des actions et s’engager dans le changement.
L’entretien est disponible en anglais et en portugais.
Julie Besson : Pouvez-vous nous parler de votre carrière ?
Lucimara Letelier : J’ai mené une carrière dans le management des institutions artistiques, la collecte de fonds pour les musées et la communication pendant 20 ans. Depuis presque 8 ans, je me consacre aux concepts de soutenabilité, aux pratiques soutenables et de régénération.
Avant cela, j’ai travaillé dans des musées à impact social et dans une association pour les droits humains, appelée ActionAid, qui agit également pour le droit des femmes et la justice climatique.
Ce que je fais aujourd’hui combine ma formation en management des musées, de l’art et de la culture avec un impact social et environnemental. Cela unit ce que j’ai fait auparavant avec un nouveau but dans ma vie. Jusqu’en septembre 2024, je suis au Royaume-Uni, où je prépare un master en études muséales avec une spécialisation en musées « verts « et à impact social.
J. B. : Vous travaillez depuis plusieurs années sur les musées régénératifs et vous êtes à l’origine de recherches universitaires sur l’application de ce concept dans le secteur des musées. Pouvez-vous l’expliquer ?
L. L. : Pendant de nombreuses années, la régénération dans le domaine des musées a été associée à la régénération urbaine, avec par exemple des projets comme Bilbao.
Le musée régénératif, au sens de ma recherche, est différent. Il est basé sur le concept de régénération développé par des auteurs et des penseurs ces vingt dernières années. Il s’agit d’une prise de conscience que nous ne pouvons plus soutenir notre planète et ses ressources. Cela signifie que nous avons atteint l’épuisement des ressources. Il ne suffit pas de faire moins de mal – ce qui est le modèle de durabilité – et de faire plus de bien – ce qui est le modèle de développement durable – : nous devons nous régénérer.
Mais qu’avons-nous besoin de régénérer ?
Les musées peuvent régénérer les territoires, les lieux et les villes, mais aussi changer les systèmes de valeurs. En étant régénérateurs, les musées peuvent donner une autre notion du progrès et ainsi aider la société à devenir elle-même régénératrice. Cette connaissance peut aider à restaurer les terres et les territoires. Une culture régénératrice amène à la notion de « communs « , dans laquelle la prospérité et l’abondance sont construites collectivement.
Les musées régénératifs ont des façons plus dynamiques de penser leur objectif pour le présent et pour l’avenir. Ils s’engagent à restaurer et à réparer : à changer.
Ils s’engagent à changer l’écosystème dans lequel ils sont impliqués en participant à des changements sociaux et environnementaux. Si les musées commencent par apprendre les problématiques sur le territoire où ils se trouvent (que ce soit un quartier, une ville, une région…), ils peuvent travailler avec les communautés pour ré-ensauvager ces zones, par exemple en créant des jardins potagers ou d’autres projets similaires pour préserver la biodiversité.
Il existe d’autres façons d’être un musée régénérateur. Les musées peuvent restituer des objets qui ont été volés ou pillés dans d’autres pays. En collaborant avec les communautés, les musées peuvent apprendre les structures écologiques de la terre d’origine des objets. Ils peuvent ensuite adapter la façon dont ils présentent ces objets dans leurs musées.
J. B. : Qu’est-ce qui fait qu’un musée régénérateur dans le Nord ou dans le Sud est différent ?
L. L. : Les pays du Sud ont été davantage exposés à des événements climatiques graves et reconnaissent plus fréquemment les urgences climatiques et les urgences sociales. Cela influe sur la manière dont les musées réagissent. Ils ont réagi plus tôt aux problèmes sociaux, comme on peut le voir avec la muséologie sociale au Brésil et en Amérique du Sud. De nombreux pays ont également été colonisés. En réaction, ils ont pu adopter une pensée régénératrice dans leurs récits.
Nous pouvons également parler des écomusées : il s’agit d’un musée qui tient compte de son territoire, de sa communauté et non seulement de ses collections. Les écomusées du Nord sont différents des écomusées du Sud. Par exemple, il existe un écomusée en Amazonie qui est régénérateur par essence. Je souligne dans mes recherches que certains musées, comme les écomusées, sont nés régénérateurs : ils ont été conçus pour être liés aux besoins du territoire, pour inclure la communauté dans le processus de prise de décision et s’inscrire dans le présent.
Même si d’autres musées ne sont pas nés régénérateurs, ils peuvent avoir des initiatives régénératrices. Il s’agit d’un état d’esprit plutôt que d’une typologie.
Je tiens à souligner que la régénération, en tant que théorie du changement, est un concept qui a développé sept principes, qui sont une traduction des principes du système vivant. Cela signifie qu’une organisation peut apprendre à se régénérer si elle apprend à être vivante.
Certains penseurs ont reconnu qu’un certain nombre d’organisations n’étaient pas connectées à la vie. La régénération consiste à rétablir les schémas du système qui sont propices à la vie. Il s’agit de développer des actions qui aideront l’écosystème à se régénérer, car c’est ce que fait la vie ! Cependant, comme les humains ont fait trop d’interventions négatives, la régénération doit se faire volontairement pour retrouver ces schémas naturels.
Lorsqu’un musée est régénérateur, il applique au moins certains de ces principes. Les sept principes sont les suivants :
- Une pensée systémique : Les musées appliquent une approche holistique au travail culturel, social, économique et environnemental. Le processus décisionnel ne sépare pas la notion de durabilité environnementale de la durabilité sociale.
- Potentiel et essence : J’aime réunir ces deux éléments. Chaque lieu a un potentiel et chaque organisation a une essence : lorsque les deux se rencontrent, nous pouvons créer de l’innovation et renforcer l’écosystème. Si un musée reconnaît et comprend son essence, c’est-à-dire ce qu’il peut faire pour son territoire, et reconnaît le potentiel du lieu en écoutant la communauté, le musée peut trouver des objectifs régénérateurs pour prendre soin de son territoire.
- L’approche développementale : dans le cadre des actions qu’il entreprend, le musée développe les capacités des parties prenantes.
- La réciprocité : En impliquant la communauté, celle-ci apprendra autant du musée que le musée apprendra d’elle.
- L’interdépendance : il s’agit de comprendre que les visiteurs, le musée, la ville, le pays, la planète constituent un système imbriqué.
- Des points essentiels / nodaux : Une intervention à un point nodal peut entraîner une transformation systémique.
Dans le cadre de mes recherches, j’ai étudié les musées qui appliquent certains de ces principes. Cela s’appelle « concevoir comme la nature », c’est-à-dire observer la nature et apprendre comment la vie fait partie intégrante de son cycle, et appliquer cela dans le management, ou dans la vie quotidienne, puis au secteur des musées.
J. B. : Comment aider les professionnels des musées à développer des compétences pour travailler dans des musées régénératifs ?
L. L. : Une partie de ma recherche souligne la nécessité de mettre en place un management régénératif dans les musées. C’est une approche étudiée dans la littérature et que l’on peut appliquer au secteur.
Au cours de mes recherches, j’ai constaté que nous avions besoin d’un savoir incarné. Nous ne pouvons pas nous contenter d’apprendre la régénération dans des cours ou des conférences… Nous avons besoin d’un processus immersif. L’idée derrière le management régénératif dans les musées est « les citoyens peuvent être des tisserands « . Cette citation est de Daniel Wahl. Il explique que les responsables de la régénération doivent apprendre à faciliter les conversations avec les communautés et à apporter les connaissances et la sagesse de la communauté au musée, afin de trouver des solutions ensemble.
Les professionnels des musées doivent désapprendre certaines choses, accepter les questions plus que les réponses et être vulnérables. S’exposer à la vulnérabilité, à l’incertitude et à l’impermanence dans le domaine des musées est assez effrayant pour de nombreux professionnels qui ont été formés selon une approche fondée sur des preuves, en particulier dans les pays du Nord.
En résumé, ils doivent :
- Accepter l’incertitude ;
- Créer des programmes pour développer les compétences intérieures (inner goals), les compétences comportementales (soft skills) et les objectifs de développement personnel (Inner Developement Goals).
Le management régénératif est une combinaison de travail intérieur et extérieur. Il se caractérise notamment par des leaders qui prennent des risques, s’intéressent à la protection de la nature et aux valeurs du musée. Les missions et les objectifs du musée doivent s’adapter aux besoins de la nature.
Il existe des académies autour de la régénération, mais elles ne sont pas consacrées aux musées. Elles ont mis en place un processus d’apprentissage non cognitif qui apporte des expériences socio-écologiques, permet d’apprendre à travers la nature, d’être dans la nature, d’avoir des temps de repos et d’observation pour que l’apprentissage se produise dans la nature.
Les responsables de musées doivent s’attendre à ce que ces académies évoluent et apportent ces connaissances au secteur des musées. J’ai moi-même suivi des formations et des programmes d’immersion dans le domaine de la régénération, pour pouvoir aujourd’hui transférer ces connaissances au secteur muséal.
Le partage entre pairs est également important dans l’apprentissage régénératif. Il est important de reconnaître que nous vivons un effondrement socio-environnemental. Cela peut être difficile pour certaines personnes. Ensuite, il faut commencer à réfléchir à des solutions, à des propositions pour rétablir la vie et à des expériences. Dans les deux cas – pour reconnaître l’effondrement et expérimenter des idées -, il est très important d’être accompagné par un réseau qui soutient vos convictions. Le manager régénérateur doit faire face à l’incertitude, mais il n’a pas à le faire seul.
Les décideurs politiques peuvent mettre en place des réseaux et des associations pour favoriser les discussions autour de la pensée régénératrice, du climat et des solutions sociales.
J.B. : L’ICOM est-il un réseau de professionnels des musées pour discuter de ce concept musées régénératifs ?
L.L.: Je suis vice-chaire de l’ICOM Sustain, le comité de l’ICOM pour le développement durable et les musées. Je pense que l’ICOM soutient désormais l’idée que tous les musées devraient adopter des pratiques de développement durable et de durabilité basées sur la résolution de l’ICOM sur la durabilité de Kyoto de 2019.
J’ai été invitée à prendre la parole lors de la dernière conférence de l’ICOM sur la durabilité et les musées à Séoul en Corée du Sud. J’ai été bien accueillie par le réseau de professionnels des musées, où j’ai souligné l’importance de la régénération en tant qu’évolution du modèle de soutenabilité et comme prochaine étape pour les musées pour trouver des solutions à long terme aux problèmes sociaux et environnementaux.
Bien sûr, les musées doivent être soutenables, c’est-à-dire mettre en place un bâtiment écologique, décarboniser les opérations, rechercher des opérations NetZERO, gérer les déchets, l’énergie renouvelable, la réutilisation de l’eau… Maintenant, en ajoutant un point de vue régénératif au processus, ils comprendront que la solution ne peut pas être réduite à un bâtiment écologique, mais que cela peut être le point de départ d’une conversation au sein du musée.
A travers ICOM Sustain, nous nous engageons à créer un réseau d’individus qui veulent dialoguer, partager des idées et la façon dont ils font évoluer leurs pratiques. Il s’agit d’avoir un centre de ressources partageables, tout en créant des conférences et des ateliers. Il existe un musée aux États-Unis, le musée Ford, qui a mis en place un programme de résidence pour les agriculteurs régénérateurs. Nous cherchons à développer ces études de cas pour que les professionnels puissent s’inspirer de ces idées qui se développent à l’échelle mondiale.
Icom UK m’a invité à rejoindre le comité consultatif de sa conférence annuelle afin d’introduire la pensée régénérative au cœur de la conférence de l’année prochaine. Je fais donc partie du comité d’organisation de la conférence 2025 d’ICOM UK et j’ai participé à l’élaboration du concept et de son titre : « Musées régénératifs pour un avenir durable « .
J. B. : Vous menez actuellement une recherche sur les musées régénératifs. Quelles sont vos constats ?
L. L. : Le premier constat est que les musées ont besoin d’un nouveau paradigme pour le « travail social environnemental ». L’une des conclusions de la recherche, qui émane des personnes interrogées, est que la pensée régénératrice peut apporter un paradigme positif aux musées pour contribuer à créer des solutions pour le « travail social environnemental ». Pourquoi ? Parce que certaines des questions environnementales auxquelles les musées sont confrontés nécessitent des décisions difficiles en matière de décroissance. Il n’y a pas nécessairement d’entente sur la notion de musées à pensée décoloniale. L’idée d’un développement régénérateur est très positive : elle inclut la décroissance, la pensée décoloniale, mais la conversation commence par la création d’un présent régénérateur. Cela peut être motivant et positif !
Le deuxième constat est que les musées peuvent être eux-mêmes des systèmes vivants. Cela repose sur ce que j’ai expliqué précédemment, à savoir les sept principes des systèmes vivants. Selon les personnes que j’ai interrogées, le cadre régénératif peut aider les musées à rétablir le récit qui unit les humains et la nature.
Le troisième est que la pensée régénératrice élargit le potentiel de décolonisation. Elle l’aborde sous l’angle de l’écologie. Ce qui a été fait en matière de décolonisation a été important en termes d’impact social, de réparation et d’engagement communautaire. Inclure la régénération dans ce processus peut aider à réparer l’écocide et à l’historiciser.
Le quatrième est que les musées peuvent s’engager à guérir les lieux, à en prendre soin. Les musées joueront le rôle de centres communautaires et pourront créer une résilience adaptative.
Le cinquième constat est que le développement durable est une voie évolutive vers la régénération. Les résultats de la recherche ont mis en évidence les points que le développement durable doit améliorer pour être régénérateur. Par exemple, les objectifs de développement durable incluent la croissance économique. La régénération est une question de croissance qualitative : elle peut nécessiter une décroissance ou une autre notion de progrès.
Le dernier point concerne la façon dont les musées peuvent créer une génération de régénérateurs à travers les récits qu’ils abordent. Il existe plus de 100 000 musées dans le monde, et plus de deux milliards de personnes les visitent. C’est une occasion de faire évoluer les mentalités. Si ces musées s’engagent à modifier leurs récits, ils peuvent influencer la nouvelle génération pour qu’elle devienne régénératrice.
Qu’est-ce que ces récits diraient sur l’avenir ? L’un d’entre eux pourrait montrer la vérité de la dégénérescence : à savoir que notre société produit de la dégénérescence, de la destruction et de l’effondrement. Ces histoires ne se trouvent pas nécessairement dans les musées. Nous devons apporter des récits régénérateurs, des récits positifs, d’autres modes d’abondance, d’autres modes de vie et d’autres modes de pensée qui remettront en question les dogmes de la réussite, de la prospérité et de la consommation des sociétés modernes. Cela peut faire découvrir des valeurs différentes. Il faut également renverser le récit qui sépare les humains de la nature.
J.B. : Avez-vous des exemples de musées ayant entrepris des actions qui ont eu un impact sur leurs communautés ?
L.L. : Il y a un écomusée au Bénin, Tata Somba, qui récupère le savoir de la communauté sur les maisons vernaculaires et les techniques de bioconstruction. Ils construisent des maisons grâce aux connaissances de leurs ancêtres. Cela favorise l’engagement de la communauté et le développement du tourisme. Le musée organise également des cours pour la nouvelle génération afin qu’elle prenne connaissance de ces savoirs,
Le musée d’Anzania au Kenya, en anglais Natural Future Museum, sert d’espace d’apprentissage de la nature pour les jeunes et contribue à restaurer la biodiversité. Il restaure une ancienne carrière pour en faire un centre de réflexion sur l’avenir de la nature en s’appuyant sur le point de vue des enfants locaux au Kenya, en Afrique.
Ces deux exemples montrent que les musées peuvent non seulement créer de nouveaux récits, mais aussi agir sur le lieu où ils se trouvent. De nouvelles histoires pour l’avenir peuvent surgir par l’intermédiaire d’un centre communautaire, créant ainsi des histoires positives pour l’avenir. L’attention portée au lieu rassemble la communauté.
Le musée de l’université de Manchester a créé un centre climatique. Il restitue des objets d’une île australienne. Il apprend avec les communautés australiennes et revoit son processus de gestion des collections. Le processus de gestion des collections et les systèmes de conservation du musée ont été réévalués sur la base des pratiques apprises avec la communauté.
Ils créent des expositions sur le ré-ensauvagement et sur la manière dont les communautés peuvent apprendre à ré-ensauvager les espaces urbains. Ils organisent également des espaces de discussion, où les visiteurs peuvent parler de ce que cela signifie pour eux.
Je tiens à souligner l’importance de la notion de lieu dans la régénération. En régénérant un lieu après l’autre, nous pouvons régénérer la terre. Un point de départ est d’avoir des conversations avec les visiteurs sur ce que le « lieu » signifie pour eux et sur la façon dont ils peuvent s’unir au musée pour régénérer ce lieu. C’est ce que fait le musée de Manchester.
Lors de mes entretiens, les professionnels ne qualifient pas nécessairement ce qu’ils font de pratiques régénératrices. En tant que chercheur, je reconnais que les principes qu’ils utilisent sont régénératifs.
J. B. : Souhaitez-vous mettre l’accent sur un point particulier ?
L. L. : À la fin de mes recherches, je dis que le musée régénératif consiste à appliquer » l’amour radical « . Ce concept vient de Satish Kumar, un professeur du Schumacher College, avec qui j’ai eu des cours sur la reconnexion entre les humains et la nature, entre la terre, les autres et soi ( » Soil, Soul and Society « ).
Nous devons nous réapproprier notre humanité. Mes recherches invitent les musées à se joindre à ce mouvement, à s’écarter des connaissances cristallisées et laisser place à un travail plus humain. Il est temps de revoir notre relation avec la nature. Cela nécessite un changement. Ma recherche est une invitation à agir. Nous ne pouvons pas continuer à détruire la nature comme nous le faisons. Les musées peuvent nous aider à réfléchir et à agir.
La régénération n’est pas une nouveauté, c’est un savoir ancestral et biologique. La vie se régénère en permanence. Mais parce que nous avons détruit le système, nous devons recommencer le cycle et rappeler aux gens que la régénération fait partie de nous, de notre sagesse pour sauver des vies et la planète. Je facilite ce rappel.
Pour lire l’étude et regarder les vidéos des entretiens de recherche
Découvrir le site de la recherche : www.regenerativemuseums.com
Cette liste de lecture vidéo est basée sur la recherche « Regenerative Museums : Reshaping the Museums’ Role in Addressing Social and Environmental Collapse » par Lucimara Letelier de l’Université de Leicester au Royaume-Uni de mars à juillet 2024.
Interviews/participants à la recherche
Professionnel.le.s des musées :
- 1. Bridget Mckenzie, Directrice du Climate Museum UK (Royaume-Uni)
- 2. Esme Ward, Directrice du musée de l’université de Manchester (Royaume-Uni)
- 3. Evy Weezendonk, Directrice du Natural Future Museum d’Anzania (Kenya, Afrique)
- 4. Jenny Newell, conservatrice pour le changement climatique à l’Australian Museum (Australie)
- 5. Marlucia Santos, directrice du Museu Vivo São Bento (Brésil)
- 6. Nick Merriman, auteur du livre « Museums and the Climate Crisis » (Royaume-Uni)
- 7. Robert Janes, auteur du livre « Museums and Societal Collapse » (Canada)
- 8. Terezinha Martins, ancienne directrice de l’écomusée de l’Amazonie (Brésil)
- 9. Hannah Hartley. Responsable de l’action environnementale au musée de Manchester (Royaume-Uni)
Penseurs et praticiens de la régénération :
- 1. Bill Reed, directeur du groupe Regenegis (États-Unis)
- 2. Daniel Wahl, auteur de Design Regenerative Cultures (Allemagne/Espagne)
- 3. Juliana Diniz et Felipe Tavares, directeurs de l’IDR – Institut du développement régénératif (Brésil)
Pour en savoir plus
http://www.lucimaraletelier.com.br
https://www.regeneramuseu.com.br/
Pour suivre Lucimara Letelier
https://www.instagram.com/regeneramuseu/
https://www.linkedin.com/in/lucimara-letelier/?originalSubdomain=uk

2 réflexions au sujet de “Rendre les musées vivants : un entretien sur les musées régénératifs avec Lucimara Letelier.”